Il est difficile pour les frigoristes désireux de se lancer en indépendant de repérer les aides dont ils peuvent bénéficier. Cette situation peut leur faire perdre du temps.
Cet article renseigne les frigoristes sur les aides à la création d’entreprise qui leur sont dédiées. Si tel est votre cas, dirigez-vous directement vers la section appropriée. Mais prenons d’abord le temps de décrire votre métier et d’expliquer comment l’exercer en tant qu’entrepreneur.
Ce qu’il faut connaître sur le métier de frigoriste
Le technicien en froid et climatisation se charge de l’installation, de la mise en service et de la maintenance des systèmes frigorifiques et de climatisation. Ses activités comprennent en particulier :
- L’identification des étapes d’intervention,
- L’installation et la mise en service des équipements,
- La maintenance et le contrôle de conformité,
- La planification des dépannages.
Pour devenir frigoriste, voici quelques formations possibles, du CAP au BTS :
- CAP installateur en froid et conditionnement d’air,
- CAP monteur en installations thermiques,
- Bac pro technicien du froid et du conditionnement d’air,
- Bac pro technicien en installation des systèmes énergétiques et climatiques,
- Bac pro technicien de maintenance des systèmes énergétiques et climatiques,
- BP installateur, dépanneur en froid et conditionnement d’air,
- BTS Fluides, énergies, domotique option froid et conditionnement d’air,
- BTS MS – maintenance des systèmes, option systèmes énergétiques et fluidiques.
Après plusieurs années d’expérience, le frigoriste peut envisager de franchir le cap et d’embrasser la voie de l’entrepreneuriat.
Quelques conseils pour devenir frigoriste indépendant
Lancer son entreprise en tant que frigoriste indépendant nécessite de souscrire une responsabilité civile professionnelle et une assurance décennale.
Voici quelques étapes clés pour démarrer son activité de frigoriste :
- Définir le projet et le positionnement stratégique pour se démarquer de la concurrence.
- Choisir la structure juridique adaptée (auto-entrepreneur, SARL, SAS, etc.).
- Construire un business plan solide pour évaluer la faisabilité du projet et attirer des investisseurs.
- Renforcer les relations avec les acteurs clés du secteur (fournisseurs, partenaires, clients).
- Élaborer une stratégie de communication, incluant un site internet, les réseaux sociaux et la participation à des événements.
- Suivre les évolutions réglementaires et techniques pour adapter l’offre et rester compétitif.
Les frigoristes qui souhaitent se lancer peuvent bénéficier d’aides. Et il ne s’agit pas de s’en priver.
Les principales aides à la création d’entreprise
Les créateurs d’entreprise peuvent obtenir des aides d’ordre sociales, fiscales ou financières. En voici une liste non exhaustive.
Aides financières
Des prêts d’honneur peuvent être accordés par des réseaux d’accompagnement tels qu’Initiative France ou Réseau Entreprendre. Ce sont des financements sans garantie ni intérêt. Les organismes publics (État, collectivités territoriales) ou privés (fondations, associations) peuvent attribuer des subventions, aides non remboursables.
Les avances remboursables, prêts à taux zéro ou faible, sont accordées par des organismes publics comme Bpifrance ou les collectivités territoriales. Les microcrédits, petits prêts destinés aux entrepreneurs, sont proposés par des organismes tels qu’ADIE ou la Caisse des Dépôts.
Le Crédit d’Impôt Recherche (CIR) est une réduction d’impôts destinée aux entreprises investissant dans la recherche et développement, accordée par l’État.
L’ACRE offre une exonération partielle de charges sociales durant la première année pour les créateurs d’entreprise. Elle est accordée par l’URSSAF. L’éligibilité est liée à des seuils de revenus et, pour les micro-entrepreneurs, similaire au Nacre.
Certaines zones géographiques offrent des allègements fiscaux pour encourager la création ou la reprise d’entreprises, comme les zones franches urbaines (ZFU), les zones d’aide à finalité régionale (AFR), les zones de revitalisation rurale (ZRR), les zones de restructuration de la défense ZRD), les bassins d’emploi à redynamiser (BER) et les quartiers prioritaires de la ville (QPV).
Les aides liées à la localisation peuvent être repérées à l’aide du moteur de recherche d’aides-entreprises.fr.
Accompagnement et formations
L’accompagnement Nacre, destiné aux créateurs ou repreneurs d’entreprise, soutient le développement du projet, la consolidation financière et le lancement de l’activité. Divers profils sont éligibles. Un contrat d’engagement est signé avec une structure agréée. Depuis 2017, la gestion du Nacre relève de la compétence des régions.
Le contrat Cape, proposé par des organismes d’accompagnement comme les couveuses d’entreprises, offre une formation et un accompagnement pour mettre en place et développer l’activité.
Aides spécifiques
Les chômeurs peuvent profiter d’aides spécifiques, telles que le maintien des aides sociales et l’ARCE. Le maintien des minimas sociaux concerne l’ARE et le RSA.
Les porteurs de projets innovants peuvent bénéficier de bourses ou participer à des concours pour obtenir des aides financières. Les jeunes créateurs d’entreprise de moins de 25 ans ont accès à des dispositifs spécifiques, comme le statut Jeune Entreprise universitaire, Cap Jeunes et le statut national étudiant-entrepreneur.
Chaque région ayant ses particularités, il est important de bien connaître les dispositifs disponibles pour réussir son entreprise.
Créer son entreprise ne fait pas tout. Il s’agit ensuite de la gérer efficacement.
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Facturation, gestion des contrats, suivi des interventions…
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